Mos_Espa

Cuivres, percussions et chants vont résonner aux rythmes de la cumbia, du porro et du fandango. Cette nouvelle version de la fameuse formation Palenque Papayera nous emmène dans la transe joyeuse des musiques de carnaval de la Colombie, coté Caraïbes.

Mauricio Salamanca : sax alto
Diego Sossa : sax alto
Daniel Zea : percussion
Sebastian Cortes : percussion
Hernando Ibanez : percussion

Massimo Laguardia & Slavatore Meccio sont les bons compaires du Mirror Drums. Tarantelle, tammurriate, pizziche, un large répertoire de chansons aux rythmes obsédants de la musique populaire. Chanteurs et multi-instrumentistes, ils excellent aux percussions siciliennes. La tammorra et le tamburello sont des instruments d’agrégation sociale et d’esprit collectif pour chanter et danser dans le Sud de l’Italie.

Joelle aka jo–oj est sitariste, vocaliste et élargit normalement son champs créatif avec toute l’électronique nécessaire. Pour Burnout / Blackout, elle revient à l’acoustique pour un concert en deux parties : un solo sitar méditatif, puis un duo sitar et raag plus rythmé, avec le musicien d’origine indienne Santosh Kurbet.

Découverts à l’occasion d’un déménagement, un lot de disques anciens fait son apparition. Lisibles uniquement sur des gramophones, un système mécanique n’utilisant aucune source d’énergie autre qu’un ressort remonté par une manivelle, ils s’apparentent fort à ces mammouths de Sibérie qui refont surface à la faveur de la fonte du permafrost. Ces 35 kg de gomme laque, une résine sécrétée par une cochenille asiatique et utilisée autrefois comme plastique, recèle depuis 80 ans des enregistrements de jazz au timbre spectral qui viennent nous hanter au moment précis où des questions se posent sur l’approvisionnement énergétique.

Laura Perrière et le chef Eugen Ulko expriment leurs talents au restaurant Artemisia de l’éco-quartier de la Jonction. Le temps d’un weekend leur cuisine nomade s’installe dans le jardin du Motel Campo pour élaborer un menu gastronomique en cinq plats crus, fermentés et cuits au feu de bois avec des produits locaux, de saisons et issus de leurs cueillettes. Une bonne excuse pour se régaler de simplicité accompagnée d’un kombucha maison ou d’un verre de vin nature de la région.

Menu dégustation à 45.- par personne ou 60.- avec le billet d’entrée pour les concerts et conférences.
Réservation au 022 362 77 77

Dans sa pratique, l’économiste et anthropologue Diego Landivar analyse ce qui se joue derrière la crise écologique et accompagne concrètement les entreprises et territoires vers le démantèlement. En se basant sur des situations réelles, son discours utilise aussi la fiction et l’anticipation pour développer une stimulante réflexion qui peut par exemple prendre la forme parodique d’une banque publique de désinvestissement, de désinnovation, de décroissance et de désincubation.

À la direction du far° fabrique des arts vivants (Nyon) jusqu’en 2022, Véronique Ferrero Delacoste est aujourd’hui à l’origine de least. Un projet qui accompagne des démarches artistiques, scientifiques, écologiques, sociales et participatives afin d’activer la conscience collective et la résilience de notre « système Terre ». Avec cette nouvelle orientation Véronique Ferrero Delacoste interroge le rôle de la culture et de l’art dans un quotidien qui est à réévaluer et à (re)créer positivement.

Il ne fallait pas plus qu’un blackout pour révéler cette création en sourdine dans le cœur de quatre musiciens complices. Un concert première mondiale pour deux batteurs au potentiel magique et un duo de bandits aux banjos entrainants, quelques objets hétéroclites, du groove répétitif et une bonne louche de transe collective.

Luc Müller – batterie
Cyril Bondi – batterie
Jonas Bernath – banjo
Cyril Yétérian ­– banjo

En train ou sur la route, Melissa Kassab parcourt les grands espaces et les territoires du sensible. Parfois elle s’immobilise et enregistre une chanson douce qui accompagnera les câlins des amoureu.ses.x. Guitare folk et libres paroles, son son apaise les rescapé.e.s du radeau de la méduse en mode pyjama party et cabane au canada.

Ban Lei explore son autonomie musicale en concevant et construisant des instruments en bois. Inspiré tant par le souffle du vent que la musique sérielle et électronique, il s’affranchit de l’énergie électrique, mais alimente un penchant expérimental presque scientifique. Pour Burnout / Blackout il expose une de ses machines et nous invite à participer à une performance collective au moyen de 153 « birds » issus de son atelier.

Q U I D est une création inédite pour Mos Espa. Alliant son et mouvement, c’est un dédale d’espèces vivantes, d’appétits curieux, de perspectives qui basculent, de transformations à travers le miroir.
Surtout que dans Q U I D, le temps battu annonce toujours six heures, l’heure du thé!

Musique médecine de différentes régions d’Amazonie à la guitare, au tambour (framedrum) et shakapa par Merlin et Kohana.

Les créations de Martina Lussi nous immergent dans de vastes paysages sonores, tantôt synthétiques et industriels, tantôt naturalistes et acoustiques, se jouant des rythmes et des matériaux pour refléter un monde en dispersion. Pour répondre à l’invitation sans électricité, elle s’arme de « Trychlen », ces cloches de vaches du Nord de la Suisse qui sont aussi utilisées lors des processions du carnaval ou à nouvel an, leur son puissant chasse les mauvais esprits pendant la saison sombre ou alerte d’un danger imminent.

Le duo Laura Perrière et le chef Eugen Ulko tiennent le restaurant Artemisia à l’éco-quartier de la Jonction. Le temps d’un weekend leur cuisine nomade s’installe dans le jardin du Motel Campo pour élaborer un menu gastronomique en cinq plats crus, fermentés et cuits au feu de bois avec des produits locaux, de saisons et issus de leurs cueillettes. Une bonne excuse pour se régaler de simplicité accompagné d’un kombucha maison ou d’un verre de vin nature de la région.

Menu dégustation à 45.- par personne ou 60.- avec le billet d’entrée pour les concerts et conférences.
Réservation au 022 362 77 77

C’est avec beaucoup de respect et d’estime pour l’art et l’histoire suisses que les activistes climatiques de Renovate Switzerland se sont collés aux cadres des tableaux de Giacometti et de Segantini, représentant des paysages alpins traditionnels. Ces glaciers que nous connaissons et aimons sont menacés par la crise climatique. Des représentants de Renovate Switzerland viendront échanger sur leurs démarches et leurs engagements.

« Maloca Internationale est une ONG dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies, qui promeut la Déclaration des droits des peuples autochtones, la Déclaration des droits des minorités et le droit humain à un environnement sain et durable dans la construction d’une gouvernance globale et mondiale. Leonardo, représentant de Maloca à l’ONU, va nous parler de l’intégration de connaissances traditionnelles des peuples autochtones de l’Amazonie colombienne dans le plaidoyer de l’organisation. »

Une expérience sensorielle les yeux bandés, privé.e.s de la perception visuelle, plongé.e.s dans le noir nous suivons nos guides et aiguisons nos perceptions lors d’un voyage intérieur-extérieur.

Durée 45 min.

Tina Schwizgebel-Wang est une artiste pluridisciplinaire pratiquant le dessin, le tattouage, la vidéo, la céramique ou le design de vêtements. Pendant notre B/B à Mos Espa, elle sera présente pour croquer les performances, concerts et situation afin de fournir la seule archive visuelle du projet. Cette année pas de photographies, ni d’enregistrements.

Un jardin accueillant, quelques tambours et instruments à disposition, une scène ouverte, un espace pour se rencontrer, discuter et pourquoi pas jouer un peu de musique.

Comment communiquer sans utiliser, ni réseaux sociaux, ni machine, ni d’électricité ? Mathieu et Frédéric remontent leurs manches et se lancent dans l’impression low-tech de 60 affiches 90 x 128 cm. On découpe des pochoirs, on récupère des bonbonnes de spray entamées, on ne choisit plus les couleurs, mais on utilise celles qui restent. Making of…

Avec toujours cette posture de fraternité discrète vis-à-vis de la nature, et une manière d’insuffler une part de rêve et de possible à la vie – probablement l’un des éco-artistes les plus signifiants. Laurent Tixador sera en résidence avant le festival pour construire du mobilier avec des outils à main, sans électricité.

Ban Lei explore son autonomie musicale en concevant et construisant des instruments en bois. Inspiré tant par le souffle du vent que la musique sérielle et électronique, il s’affranchit de l’énergie électrique, mais alimente un penchant expérimental presque scientifique.