D’Incise

Genève

Le rythme binaire – pourrait-on dire « unitaire » même ? – est joué sur un tambour en peau de taureau. La mailloche frappe doucement pour créer une tension méditative.

Petit à petit la rythmique, captée par un microphone, gagne subtilement en puissance grâce à l’amplification et la diffusion. Les membranes – animales et de reproductions électromécaniques – entrent en covibration.

Un système de filtres fait émerger des harmoniques cachées et le mirlitonage des résonances sympathiques accentue la pulsation pour construire une évocation de transe primitive et profonde saturant les espaces physiques et mentaux.