Charlotte Cosson, historienne de l’art, a quitté la ville pour adopter des terres et y enseigner la transe. En a découlé un livre chez Actes Sud, Férale, dont le titre se réfère aux êtres domestiqués qui retournent à la vie sauvage. Elle a fondé l’association Hawayenan afin de restituer les terres spoliées par la colonisation à leurs gardiens : les peuples racines.

Les états modifiés de conscience, qu’ils soient induits par la volonté, des sons, des plantes sacrées ou des psychotropes issus de la science moderne, sont de plus en plus utilisés à des fins de mieux être – voire de guérison. On parle en revanche moins de leur impact sur la relation des humains avec les vivants qui les entourent. Pourtant, en s’ouvrant à plus grand qu’elle, la personne qui entre dans un état de conscience amplifié rencontre un monde qui n’a rien du matérialisme vendu par la culture capitaliste. Difficile, ensuite, de fermer les yeux sur le fait que tout vit, vibre, danse ! La transe, disruptive, aimante, décoloniale (si elle est bien transmise), peut être considérée comme un outil politique pour mieux aimer la Terre.

Charlotte Cosson, historienne de l’art, a quitté la ville pour adopter des terres et y enseigner la transe. En a découlé un livre chez Actes Sud, Férale, dont le titre se réfère aux êtres domestiqués qui retournent à la vie sauvage. Elle a fondé l’association Hawayenan afin de restituer les terres spoliées par la colonisation à leurs gardiens : les peuples racines.