Alexandre Chanoine explore le concept d’érosion et tente d’en faire l’expérience. 
Il fabrique des objets avec des pierres, du bois, du fer. À la fois sculptures, jouets et instruments, ces objets sont à manipuler et permettent de se confronter à des temporalités qui dépassent de loin celles des humains. Usant de gestes primitifs comme tourner, balancer, tirer, pousser, il produit du son, des traces, des empreintes aux antipodes du langage, des définitions. Sa recherche empirique creuse une sorte de sillon qui donne à voir et à entendre ce que le langage recouvre.