La pratique d’écriture d’Alexandra Salem se décline en poème-slogans-images, parfois issus des réseaux sociaux, qu’elle performe, enregistre ou réunit sous forme d’éditions. Dans My hair woke up horny as fuck, c’est un espace-temps intime fantasmé où les définitions normatives qui définissent les corps et les sexualités sont challengées. Des petites scènes qui nous plongent dans une dimension de désir, de love, et de self-love ritualisés comme outils dans un processus de transformation.