Explorant en parallèle monde naturel et matière sonore, l’univers d’Alexandre Joly se laisse toujours approcher d’une manière instinctive et tactile, dégageant ainsi une agréable sensation d’innocence. Si c’est souvent dans les grands espaces que ses œuvres déploient leur force, l’artiste lui, transpose son art dans l’espace confiné et intime du festival avec sa sculpture Damaru qui a comme vocation d’être une figure tutélaire activant un rituel de passage. Veillant sur les métamorphoses, capable d’interpeler l’invisible, le Damaru, tel un esprit venu d’ailleurs, appartient au monde des sortilèges et de la merveille.